Mais alors qu’un vaste plan nucléaire a été annoncé par Emmanuel Macron, les observateurs s’inquiètent de l’endettement de l’entreprise. « Une recapitalisation d’un peu plus de deux milliards d’euros, « ce n’est pas beaucoup par rapport à la masse d’investissements et aux problèmes auxquels est confrontée EDF », constate Jacques Percebois, professeur émérite à l’université de Montpellier et directeur du Centre de recherche en économie et droit de l’énergie.Tout cela, toujours « dans le collimateur de la Commission européenne », qui traque toute aide d’Etat susceptible, selon elle, de fausser la concurrence. « Vis-à-vis de la Commission, il peut être plus facile pour l’entreprise de justifier une dotation en capital qu’un apport en compte courant », juge cependant l’économiste. L’Etat avait déjà procédé à une recapitalisation de 3 milliards d’euros en 2017. Sa nouvelle contribution intervient peu après l’annonce du rachat des activités nucléaires de General Electric (ex-Alstom) par EDF, que le gouvernement a largement encouragé. Ces mêmes activités avaient été cédées en 2014 au conglomérat américain, quand M. Macron était ministre de l’Économie » poursuit le quotidien.
Une situation d’autant plus tendue que le groupe sert de variable d’ajustement des prix de l’énergie pour l’État alors que la production est en baisse à cause d’arrêts des centrales nucléaires.
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