Jusqu’ici les pays de la région avaient annoncé chercher à atteindre 48% de renouvelables d’ici 2030. « La création de services performants dans les domaines des prévisions météorologiques ou de la prévention des catastrophes naturelles fait également déjà l’objet d’une réflexion commune. Il s’agit désormais d’aller au-delà en fournissant, pour les secteurs les plus exposés, comme l’agriculture, des évaluations solides sur les effets du réchauffement et de proposer des réponses à l’échelle régionale. Le renforcement du système partagé de stockage des céréales pour faire face aux sécheresses et aux crises alimentaires récurrentes est l’une des pistes avancées. La Cedeao entend aussi jouer un rôle pour aider ses pays membres à préserver leurs forêts et le stock de carbone qu’elles représentent » appuie le quotidien.
Avec 400 millions d’habitants, l’Afrique de l’Ouest pourrait compter 1 milliard d’habitants d’ici 2050 pour une zone particulièrement touchée par l’évolution du climat. « Le recul rapide du trait de côte sous l’effet de la montée du niveau de la mer contraint déjà à repousser vers l’intérieur des terres des communautés côtières. Au Sahel, où l’agriculture demeure l’activité dominante, la récurrence des sécheresses et la variabilité accrue des pluies entraînent plus de migrations internes. La région va subir une augmentation des températures plus importante que la moyenne mondiale » continue le journal.
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