Bâle, la ville qui écoute les enfants

Winkelriedplatz, l’une très grandes places touchant à Bâle, en Suisse. Architecte paysagiste, Franz Reschke parcourt un magazine télé de la rénovation a des lieux. « Nous sommes touchés d’avoir remporté un concours. Cette livraison a quelque chose dans spécial: le libretto des charges vous vient, en pièce, des enfants de ce quartier. Mais celui-ci leur faudra patienter 2022 pour ton inauguration. »

En partant de la douze ans, une ville helvétique jumèle ses enfants au téléphone renouvellement de leurs quartiers. Une démarche touchant à conception créative menée avec le Bureau un ensemble de enfants de Bâle (Kinderbüro Basel). La association créée sur la 2000 et financée par la fondation Christoph-Merian, un riche banquier et philanthrope suisse qui légua la fortune à la agglomération en 1857 par le biais de une fondation dotée de 333 millions d’euros.

Une démarche consiste également à changer ce regard sur la agglomération de ses différents spécialistes: architectes, urbanistes, fabriquants, fonctionnaires, enseignants, expert sociaux… Pour cela, la prestation du développement cantonal et urbain se révèle être allé jusqu’à élaborer un outil sympathique: une toise des hanches d’un enfant touchant à 9  ans, trouée de deux renfoncements pour les yeux et imprimée de diverses indications.

Cet articulet a initialement existé publié dans  WE DEMAIN n°34 , paru en mai 2021. Un numéro  toujours décliné sur notre magasin en ligne .  

Village amie des mioches

Les moyens de redécouvrir la agglomération à hauteur d’enfant. Un projet laquelle a valu dans Bâle le prix Venelle de l’Avenir 2019. Et en 2020, dans le but seconde fois, cette certification « Commune amie un ensemble de enfants » , créée de Suisse en 2006 par l’Unicef. Miss distingue les agglomérations les plus à l’écoute des besoins un ensemble de enfants, adolescents, ménageant un environnement qui favorise leur épanouissement.

C’est de 2008 que cette ville sur le Rhin implique pour la première fois les jeunes citoyens en projet de rééchelonnement. Nous sommes à Saint-Jean, ancien quartier prolétarien situé à un kilomètre de la frontière française. « Cinq cents bambins pour obtenir 7 à 12  ans répartis sur la petits groupes l’ont examiné sous une conduite du Pupitre des enfants & des chefs concernant le projet du évolution urbain de Bâle » , raconte Nicole Fretz, docteur sous philosophie, assistante entièrement consacrées et chef au sein de projet au progression cantonal et citadin de Bâle-Ville.

« Ils ont révélé leurs endroits favoris, leurs cachettes, ces endroits qu’ils évitent… » Ces autorités recensent donc les mesures dans prendre: améliorer l’éclairage sous la voûte Saint-Jean, revoir une disposition des sillons piétons, empêcher ce stationnement sauvage limitant le champ au sein de vision et ces ébats des mioches.

Repenser la sécurité à destination des enfants

L’expérience est reconduite les années suivantes afin de repenser la stabilité de la Gundeldingerstrasse, le premier des grands pieux est-ouest de la agglomération, ou encore les quartiers de Grossbasel, une vieille ville, du Kleinhüningen, au continent, et d’Iselin, dans l’ouest, en février dernier. « Nous avons buisness dans les rues & indiqué les astuces qui pourraient mutiler ou être glissant pour les enfants. C’était super bien » , témoigne Léanne, 10  ans, habitante d’Iselin, qui a contribué aux trois récentes expéditions.

À l’aide du drapeaux ou du ballons rouges, à travers groupes de neuf, les enfants signalent ces endroits à changer. Il revient après cela aux services de ville (ponts & chaussées, urbanisme mais aussi architecture, mobilité) d’opérer les changements au sein des deux ans: création concernant le passages piétons, au sein de pistes cyclables, élargissement des trottoirs, intervention ou remplacement proposent un mobilier urbain.

Notre vingtaine de squares, de places, du parcs, et même un ensemble de cours d’immeubles, disposent de ainsi été rénovés depuis 2008 grace à l’aide de leurs petites usagers. En 2020, comme la pandémie pour obtenir Covid-19, sept endroits publics ont été repensés, comme un Horburgpark, ancien cimetière transformé en parc en 1950, ou bien le square Steinbühlmätteli, point de est en harmonie avec des familles de ce sud de la agglomération.

Allures dont ils disposent de besoin

« On pas leur demande point une liste un ensemble de jeux qu’ils souhaiteraient y voir. Ils réclameraient un distributeur de bonbons!, s’amuse Mirjam Rotzler, cette directrice du Pupitre des enfants. Personnes leur demande ceci qu’ils veulent réaliser, les activités comme par exemple ils ont la nécessité pour se sentir correctement: grimper, arroser, se cacher… Un gamin m’a dit nouvellement: “Je ne veux pas de cet axe dans le square. ” “Ah bon, mais aussi pourquoi? ” “Parce qu’il est abusivement sombre, il m’empêche de voir. ” L’enfant ne voulait point que l’on éclaircis l’arbre. Il voulait dire que cet arbre-là ne se prêtait pas au activité favorite, regarder sans être observé. C’est cette aspiration-là que nous avons notée en matière de cahier des dettes. »

L’architecte la traduira peut-être par le château ou la tour. Chaque mise en place fait l’objet d’un retour du Pupitre des enfants & des services de ville aux proches, afin d’expliquer pour quelle raison telle ou si grande idée n’a été retenue, et l’inauguration du lieu rénové est prétexte dans une fête proposent un quartier.

« Des pelouses afin de jouer »

Il reste pourquoi pas fort à réaliser, selon Natalia, 11  ans: « Je souhaite envelopper la cour touchant à récréation de mien école [de Gundeldingen, au sud, ndrl]. Pour le moment, les par terre est en bitume, et la boîte du jeux est habituellement fermée. Quand une boîte est entamée, la plupart des choses se trouvent être cassées ou de plus perdues. Ce se situerait mieux si vous avions des pelouses pour jouer. Quand ce n’est impossible, alors un par terre un peu moins dur… »

Anya, 10  ans, s’étonne: « Non mais pourquoi font-ils des sols point agréables dans les écoles primaires, alors qu’on donnent les sols pousser près des immeubles? »

Dans Bâle, en effet, multiples sont les montant d’immeubles, larges mais aussi arborées qui invitent à s’y reposer… ou à s’y défouler. Aucun règlement n’interdit aux jeunes de les y mettre. « Football, gendarmes et voleurs, bataille de nerf », résume Félix, 9  période. « Ou le quinze-quatorze, le jeu comme un cache-cache où vous en votre for intérieur comptez à rebours » , ajoute Natalia.

Mais qui explicité jeux d’enfants indiqué jeux bruyants. De quelle manière garantir une contemporanéité pacifique avec les voisins? En 2013, un Bureau des adolescents, avec les jeunes un ensemble de quartiers Saint-Jean, d’Hirzbrunnen et le service immobilier de la ville, conçoit un règlement coeur.

Responsabilité et autonomie

Distribué aux concierges mais aussi affiché dans les entrée, il dispense un ensemble de conseils: « Pas toujours le football! Pour changer, succinct diriez-vous de la longe à sauter? Ces temps de paix officiels à Bâle sont de 12 heures à 13 h 30 et 23 heures à 7 heures Ils s’appliquent en matière de bâtiment et au sein des espaces extérieurs collaborateurs. Pendant ces tours, par égard à destination des voisins, tout le monde tente se taire. Il vous est possible de faire vos principes pendant la pause-déjeuner. De toute manière, vous ne devriez pas bien miser avec un estomac plein. Accordez-vous notre pause! »

Une responsabilisation des plus petites ne s’arrête point là. À Bâle, dès l’école primaire, on apprend dans lire une carte bancaire pour se repérer, se déplacer en ville & échapper à la surveillance permanente des raisonnables. Des cartes se trouvent être affichées en ville dans hauteur d’enfant. « Il en ce qui concerne les rendre très autonomes possible, souligne Alain Rouillet, vice-président de l’association Venelle de l’Avenir, mais aussi leur permettre de s’amuser en sécurité, aussitôt passé le aucune signification la porte. Chaque parent devrait être capable de dire à son gamin “Va donc miser dehors! ”, de plus dans une vaste ville. La municipalité encourage cette pratique; miss a fait mettre en ligne un recueil concernant le 100 jeux pour obtenir rues (oubliés): chutes, toupie, marelle, élastique, corde à tressaillir, etc. »

Verticaux de l’enfant

Pas thématique pour autant d’interdire les rues de circulation des voitures. « L’espace général doit pouvoir se trouver être partagé par tous » , estime Mirjam Rotzler. Deux fois par an, quelques temps d’action réunit mômes et agents de circulation afin de sensibiliser les conducteurs dans leur présence mais aussi à leur la nécessité de protection. Ces imprudents, face à à elles victimes potentielles, lèvent le pied, lorsque les prudents se confortent dans à elles bonne pratique. Ils y sont parfois reconnaissants. « Cinq nouvelles zones envoient désormais 20 km/h summum à Bâle, & cette mesure se révèle être appelée à s’étendre » , explique Nicole Fretz. « Les enfants pas respectent pas toujours un code piéton, remarque Gaël, le ame de La  Manufacture, un restaurant internautes du centre-ville, donc qu’ils vont uniques à l’école dès 5  ans. Nous ne conduis à vocation plus à Bâle, c’est beaucoup trop stressant. »

Enfants & ados représentent 20 % de la population suisse, en fonction l’Office fédéral de statistique. Et 3 quarts d’entre leur apport sont des rentiers. « Construire la ville afin de et avec les parents ne fait que se conformer aux l’article  3 de Convention relative à tous les droits de l’enfant de 1989 ratifiée par l’ONU », étude Mirjam Rotzler. Celui-ci stipule que « l’intérêt pour obtenir l’enfant doit se présenter comme une considération la clé de voûte ». Mais aussi l’article  12 quant à lui reconnaît « le droit d’exprimer librement son appréciation sur toute thématique l’intéressant » . « Nous veillons, conclut Mirjam Rotzler, à ce qu’enfants & adultes soient le courant de ces verticaux et les expriment dans un processus ouvert. ”

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