En 2018, une agence européenne chargée des produits chimiques avait estimée à plus de 30 000 tonnes de plomb déversés chaque année en Europe à cause de la chasse et du tir sportif.
Des chiffres qui expliquent le risque clair de ces pratiques pour la biodiversité, y compris les animaux non chassés. Sans surprise, les chercheurs britanniques notent des différences très importantes selon les types de rapaces. « Le bénéfice global de 6 % cache de grandes disparités. Chez les aigles royaux, le gain de population serait de 13 %, de 12 % pour le vautour fauve, il atteindrait 14 % chez les pygargues à queue blanche. « Ces espèces sont particulièrement affectées car elles se reproduisent tard, font peu de petits, vivent longtemps, poursuit le chercheur. En plus, elles se nourrissent, régulièrement ou occasionnellement, de carcasses d’animaux morts que les chasseurs n’ont pas retrouvées, oiseaux, canards, lapins, chevreuils… Mais en s’attaquant à des animaux blessés, des rapaces non charognards sont également affectés. » Ainsi, la population d’autours des palombes pourrait croître de 6 %, celles de faucons pèlerins et de busards des marais de 3 %. Le gain pour les buses variables serait plus modeste, 1,5 %, mais cela représenterait quand même 22 000 individus, soulignent les chercheurs » relève le quotidien.
Parmi les possibilités, les autorités européennes planchent sur la possibilité d’interdire les munitions à base de plomb et d’imposer acier et cuivre à l’image de ce qui a été fait au Danemark ou Pays-Bas avec des résultats encourageants.
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