En mettant sous les yeux du groupe des déchets très concrets qui sans l’ombre d’un doute sortent de ses usines, les militants mettent un coup à la communication du groupe qui n’a de cesse de répéter qu’il agit dans le domaine. « La protection de l’environnement est une priorité majeure. Nous nous engageons notamment à permettre la collecte de tous les emballages de nos produits d’ici à 2025 afin qu’ils ne finissent pas comme des déchets sauvages ou dans les océans », assure le groupe sur son site.
Après Coca, on retrouve Pespi Cola (8 231 déchets collectés) puis Unilever (6 079). « Pour la première fois aussi, un français entre dans le top 10 de ce classement des plus gros pollueurs plastiques. Il s’agit du groupe Danone. Il occupe la huitième place (avec 3 223 déchets identifiés dans 26 pays), juste derrière le leader mondial de l’industrie du tabac, Philip Morris. Procter & Gamble (5e), Mondelez (6e), Mars (9e) et Colgate-Palmolive (10e) complètent le tableau. La variété des compagnies donne à voir celle des déchets : bouteilles de soda et d’eau, pots de yaourt, compotes à boire, gels douches, tubes de dentifrices, bidons de lessive, paquets de cigarettes… » ajoute Le Monde.
Bien que ces chiffres dépendent de nombreux facteurs que l’on ne peut maitriser – lieux et intensité des campagnes de ramassages par exemple – l’initiative de l’ONG est précieuse. Elle rappelle de manière indéniable que c’est à la source et au niveau de la production que l’on peut agir. Même si pour les produits liquides, les alternatives écologiques peinent à convaincre les industriels qui ne prennent pas en charge le coût total des emballages.
Pour en savoir plus ou lire la suite : Source | Lien vers l'article