Quels sont les principaux aliments en cause ?
La majorité des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) à nororovirus en France est liée à la consommation de coquillages contaminés, en particulier les huîtres consommées crues.
Dans une moindre mesure, les plats composés, comme les sandwiches ou les salades composées, et certains végétaux consommés crus, comme les fruits rouges, peuvent également être à l’origine de ces intoxications.
Quelles sont les conséquences pour la santé ?
Les norovirus provoquent une gastro-entérite aiguë pendant 2 à 3 jours en moyenne et sans complication. Chez les enfants et les personnes âgées la durée des symptômes peut être plus longue.
Les norovirus en chiffre
Les norovirus sont responsables d’un tiers des infections d’origine alimentaires en France. Avec une estimation de 516 000 cas par an, ils sont associés à 20 % des hospitalisations causées par de telles infections.
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Comment se transmet ce virus ?
Il existe plusieurs voies de transmission du virus :
- par voie féco-orale :
- De façon directe, de personne à personne, c’est la principale voie de transmission,
- De façon indirecte, par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés ou par contact avec un environnement contaminé comme les surfaces par exemple. Les transmissions alimentaires peuvent ensuite être amplifiées par une transmission de personne à personne.
- par voie aérienne, via les aérosols lors des vomissements.
Ces virus sont-ils saisonniers ?
Les norovirus sont les principaux virus responsables des épidémies de gastro-entéries hivernales. En Europe, ces virus circulent surtout l’hiver et au début du printemps.
Comment limiter son exposition en tant que consommateur ?
- Se laver les mains soigneusement avec du savon en sortant des toilettes, avant la préparation et la prise des repas,
- Éviter de préparer les repas en cas de symptômes de gastro-entérite,
- Consommer des coquillages issus d’une zone de production autorisée et contrôlée. C’est le cas des coquillages achetés dans le commerce,
- Pour la pêche de loisir, respecter les recommandations de non-consommation émises dans certaines zones (se renseigner en mairie ou sur internet). En l’absence d’information, il est préférable que les coquillages soient consommés après une cuisson prolongée,
- Les fruits et légumes consommés crus doivent être abondamment rincés avec de l’eau potable.
Quelle est l’origine des norovirus dans les aliments ?
L’être humain infecté constitue le seul réservoir des norovirus. Quand un individu est atteint de gastro-entérite à norovirus, le virus est excrété en grande quantité dans les selles. Au moment des épidémies de gastro-enterites hivernales, les malades étant nombreux, les rejets de virus sont importants dans les eaux usées. Les norovirus sont très résistants dans l’environnement. Les eaux usées sont collectées et traitées dans les stations d’épuration.
En cas de fortes pluviométries, ou de rejet accidentel (non raccordement de particuliers), des rejets d’eaux usées plus ou moins dilués peuvent atteindre les zones côtières, voire des zones d’élevage conchylicoles.
Le virus ne se multiplie pas dans l’environnement ni dans les huîtres. Les huîtres concentrent cependant les virus, et la charge virale est parfois suffisante pour générer des cas d’infection chez l’être humain.
Les végétaux peuvent être contaminés par des eaux d’irrigation chargées en particules virales mais aussi être souillés au moment d’une cueillette manuelle.
Les aliments peuvent également être contaminés lors de manipulations sans précautions d’hygiène par une personne infectée (potentiellement tout type d’aliments manipulés consommés en l’état ou insuffisamment cuits après manipulation).
Quel est le rôle de l’Anses ?
L’Agence est chargée d’évaluer les risques et d’identifier des mesures pour lutter contre ce virus à toutes les étapes de la chaîne alimentaire : production d’aliments, manipulation de ces aliments, consommation.
Elle est également laboratoire national de référence (LNR) pour les virus d’origine alimentaire dans les denrées alimentaires d’origine animale (hors coquillages).
Pour en savoir plus ou lire la suite : Source | Lien vers l'article
Comment éviter les intoxications alimentaires liées aux norovirus ?
Quels sont les principaux aliments en cause ?
La majorité des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) à nororovirus en France est liée à la consommation de coquillages contaminés, en particulier les huîtres consommées crues.
Dans une moindre mesure, les plats composés, comme les sandwiches ou les salades composées, et certains végétaux consommés crus, comme les fruits rouges, peuvent également être à l’origine de ces intoxications.
Quelles sont les conséquences pour la santé ?
Les norovirus provoquent une gastro-entérite aiguë pendant 2 à 3 jours en moyenne et sans complication. Chez les enfants et les personnes âgées la durée des symptômes peut être plus longue.
Les norovirus en chiffre
Les norovirus sont responsables d’un tiers des infections d’origine alimentaires en France. Avec une estimation de 516 000 cas par an, ils sont associés à 20 % des hospitalisations causées par de telles infections.
Comment se transmet ce virus ?
Il existe plusieurs voies de transmission du virus :
Ces virus sont-ils saisonniers ?
Les norovirus sont les principaux virus responsables des épidémies de gastro-entéries hivernales. En Europe, ces virus circulent surtout l’hiver et au début du printemps.
Comment limiter son exposition en tant que consommateur ?
Quelle est l’origine des norovirus dans les aliments ?
L’être humain infecté constitue le seul réservoir des norovirus. Quand un individu est atteint de gastro-entérite à norovirus, le virus est excrété en grande quantité dans les selles. Au moment des épidémies de gastro-enterites hivernales, les malades étant nombreux, les rejets de virus sont importants dans les eaux usées. Les norovirus sont très résistants dans l’environnement. Les eaux usées sont collectées et traitées dans les stations d’épuration.
En cas de fortes pluviométries, ou de rejet accidentel (non raccordement de particuliers), des rejets d’eaux usées plus ou moins dilués peuvent atteindre les zones côtières, voire des zones d’élevage conchylicoles.
Le virus ne se multiplie pas dans l’environnement ni dans les huîtres. Les huîtres concentrent cependant les virus, et la charge virale est parfois suffisante pour générer des cas d’infection chez l’être humain.
Les végétaux peuvent être contaminés par des eaux d’irrigation chargées en particules virales mais aussi être souillés au moment d’une cueillette manuelle.
Les aliments peuvent également être contaminés lors de manipulations sans précautions d’hygiène par une personne infectée (potentiellement tout type d’aliments manipulés consommés en l’état ou insuffisamment cuits après manipulation).
Quel est le rôle de l’Anses ?
L’Agence est chargée d’évaluer les risques et d’identifier des mesures pour lutter contre ce virus à toutes les étapes de la chaîne alimentaire : production d’aliments, manipulation de ces aliments, consommation.
Elle est également laboratoire national de référence (LNR) pour les virus d’origine alimentaire dans les denrées alimentaires d’origine animale (hors coquillages).
Pour en savoir plus ou lire la suite : Source | Lien vers l'article
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