L’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) constate l’usage de cyberattaques dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Il s’agit notamment d’attaques DDoS (par déni de service) destinées à paralyser les sites internet d’institutions gouvernementales ukrainiennes et russes, de tentatives d’hameçonnage (phishing), de programmes malveillants détruisant les données numériques…
Pour la première fois, le site du Kremlin, celui de la Douma (l’Assemblée nationale russe) et d’autres sites russes n’étaient plus accessibles. C’est ce qu’expliquait Helena Perroud, consultante d’entreprises en Russie, lors de la table-ronde « Guerre en Ukraine : Quels impacts cyber pour nos entreprises ? » organisée par Agora Managers le 3 mars dernier.
Le groupe de hackeurs Anonymous a revendiqué ces blocages. « Mais faisons attention à l’attribution des attaques cyber », prévient Helena Perroud.
Si, pour le moment, elles ne sont pas majeures, ces cyberattaques pourraient affecter des entités françaises.
Le ministère des Armées a mis en place différents dispositifs pour se prémunir du risque cyber. Et le centre de cyberdéfense du ministère de l’Intérieur est passé en vigilance renforcée. « Aucune cybermenace ne vise actuellement les organisations françaises », affirme Vincent Tourny, RSSI au ministère des Armées, lors de la table-ronde. « Une attaque d’envergure contre les organisations critiques françaises ou nos plus grandes entreprises…
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