Après des jours de mobilisation médiatique et d’annonce d’un défilé contestataire, on s’étonne de la désorganisation des syndicats qui ont omis de déposer une demande dans les temps. Mais face à cette réponse logique tant du point de vue du droit que de l’usage, la CGT préfère parler d’une interdiction : « La préfecture de police de Paris refuse d’autoriser la manifestation organisée par l’intersyndicale d’Ile-de-France. Non content de rester sourd à la colère et aux revendications des personnels de l’Éducation nationale, le gouvernement, à travers son représentant, leur dénie le droit de l’exprimer en manifestant dans Paris ».
Et le syndicat de demander que « l’interdiction soit levée » alors même qu’il ne s’agit pas d’une interdiction mais d’une autorisation non délivrée pour non-respect des délais. Ce à quoi FO répond, loin du droit mais avec justesse : « Le motif de ce refus étant le non respect des délais trop courts entre notre demande et la date de la manifestation, nous vous faisons remarquer que les délais étaient encore plus courts entre la décision de mettre en place le dernier protocole sanitaire dans les établissements et sa mise en application ». Tandis qu’un recours a été déposé par les organisations syndicales.
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