Avec des températures importantes tôt dans l’année, la fleuraison s’annonçait précoce. Ce qui ne ferait qu’accentuer les conséquences d’épisodes de gel. « Si le pays est loin du désastre d’avril 2021, – pire épisode de gel depuis 30 ans -, les professionnels restent prudents quant à leurs vignes ou leurs cultures fruitières. Ces derniers mettent d’ailleurs en place des mesures de protections. Parmi celles-là, des tours antigel en forme d’éoliennes qui brassent de l’air parvenant à protéger trois à cinq hectares. Mais aussi des installations d’irrigation afin que les cultures ne descendent pas en dessous de 0. Ou encore des bougies brûlées sur des bouts de parcelle » ajoute le quotidien.
Dans le Sud Ouest, les agriculteurs sont particulièrement inquiets alors que la fin du mois de mars avait été ponctuée de pics de chaleurs frisant les 30 degrés. « Si les fortes pertes agricoles en 2022 avaient justement conduit le premier ministre d’alors Jean Castex à débloquer un fonds d’aide d’urgence de 20 millions d’euros, l’arboriculteur Daniel Sauvaître considère toutefois que le printemps 2023 ne sera pas aussi mauvais qu’il y a deux ans. Ce que confirme le docteur en agro climatologie Serge Zaka, qui se veut rassurant dans une interview au Bien Public : «On ne craint pas de pertes aussi importantes qu’en 2021 et 2022, mais on est sur des “petites” pertes journalières qui risquent de s’accumuler» », lit-on plus loin.
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