Alors que les Jeux auront bien lieu, cette décision forte va faire date. L’année précédant la Coupe du Monde au Qatar et les JO en Chine, avec tout l’enjeu politique et de respectabilité pour les deux pays à organiser des événements planétaires, le boycott diplomatique et non sportif pourrait devenir la position minimale pour les démocraties occidentales. Tandis que les prochaines attributions par les comités internationaux ne pourront plus ignorer les aspects politiques et de libertés individuelles dans les dossiers de candidature.
Aux Etats-Unis, l’annonce a été accueillie unanimement par les deux principaux bords politiques, comme le souligne l’AFP : « L’ancien chef de la diplomatie américaine sous Donald Trump, Mike Pompeo, a d’ailleurs, lui, appelé à un boycottage complet des JO. « Le Parti communiste chinois se fiche complètement d’un boycott diplomatique, car au bout du compte, ils accueillent tout de même les athlètes du monde entier », a-t-il déclaré sur Twitter. Le département d’Etat a précisé que du personnel diplomatique serait présent à Pékin « pour assurer à nos athlètes, à nos entraîneurs et aux personnes associées à l’équipe olympique américaine qu’ils sont en sécurité ». Ce qui est « un sujet différent de la représentation diplomatique officielle », selon son porte-parole, Ned Price. « La présence de responsables gouvernementaux et de diplomates est une décision purement politique pour chaque gouvernement, que le CIO [Comité international olympique], dans sa neutralité politique, respecte pleinement », a indiqué un porte-parole de ce dernier à l’Agence France-Presse en se réjouissant que cette décision ne remette pas en cause la participation des sportifs américains. »
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