Les crédits carbone se résumeraient-ils à du greenwashing ? C’est ce que révèlent
The Guardian et
Die Zeit dans une enquête commune, en partenariat avec l’ONG d’investigation SourceMaterial. Pourtant, les plus grandes entreprises peuvent en principe acheter des crédits ou certificats carbone afin de compenser la pollution émise. Afin d’atteindre la neutralité carbone, elles peuvent ainsi financer des projets liés aux énergies renouvelables ou à la reforestation.
Mais dans les faits, ces crédits carbone servent-ils vraiment à quelque chose ? Selon cette enquête, la grande majorité des certificats émis par l’organisation Verra, plus grand organisme de certification des crédits carbone au monde, ne vaudraient tout simplement rien, concrètement parlant. Ainsi, 94 % des crédits liés à des projets en forêt tropicale délivrés par l’organisme de certification Verra sont en fait des certificats fantômes. Ils n’ont aucun effet bénéfique pour le climat.
La majorité des crédits carbone ne valent-ils rien ?
Des crédits carbone fantômes
Mais dans les faits, ces crédits carbone servent-ils vraiment à quelque chose ? Selon cette enquête, la grande majorité des certificats émis par l’organisation Verra, plus grand organisme de certification des crédits carbone au monde, ne vaudraient tout simplement rien, concrètement parlant. Ainsi, 94 % des crédits liés à des projets en forêt tropicale délivrés par l’organisme de certification Verra sont en fait des certificats fantômes. Ils n’ont aucun effet bénéfique pour le climat.
Des menaces contre les forêts surestimées
Selon l’ONG Verra, les analyses des deux médias comporteraient d’importantes erreurs de calcul. Pour autant, elle dit également être en train de revoir et uniformiser sa méthodologie et avoir récemment revu ses méthodes de calcul. Signe que les accusations de The Guardian et Die Zeit n’étaient pas si fausse que cela.
Pour en savoir plus ou lire la suite : Source | Lien vers l'article
Les dernières publications :
Rénovation énergétique : des objectifs louables, mais quid du budget et de l’efficacité des travaux ?
Lire plus »En France, le développement de la philanthropie est porté par les particuliers
Lire plus »Eaux de baignade européennes : des indicateurs toujours au vert… mais qui doivent évoluer
Lire plus »Portail sur les émissions industrielles : le Conseil de l’UE arrête sa position
Lire plus »LA SOCIETE PREVANTIS FAIT GRANDIR DEUX DE SES TALENTS. Hélène JUPILLAT et Maxime THOMAS sont nommés associés
Lire plus »Déforestation importée : la nouvelle législation européenne entre en vigueur
Lire plus »Transfert de compétences eau et assainissement : le bras de fer continue
Lire plus »Expositions professionnelles aux agents chimiques : mise à jour de la base de données Biotox
Lire plus »Exploitation des fonds marins : la Nouvelle-Calédonie avance vers un moratoire
Lire plus »#217 – Pourquoi ralentir à l’approche des écoles ?
Lire plus »Inutile et caricaturale : le gâchis de nourriture sur des tableaux de maitre fait des émules
Lire plus »Un Noël responsable aux Canaux
Lire plus »Séquençage et surveillance génomique des virus : lumière sur Emergen et Afroscreen
Lire plus »Découverte d’une nouvelle illusion
Lire plus »À quand une « raison d’être » vraiment utile et transformative ?
Lire plus »