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La santé des animaux, c’est aussi la nôtre.

On ne peut pas traiter les questions de santé humaine sans se préoccuper de la santé animale et inversement. 

Gilles Salvat, Directeur général délégué Recherche et Référence de l’Anses.

« Aujourd’hui, 60 % des maladies infectieuses sont communes aux êtres humains et aux animaux et 75 % des maladies infectieuses émergentes sont d’origine animale. L’épidémie de la COVID-19 a mis en lumière ces interactions et le fait qu’on ne peut pas traiter les questions de santé humaine sans se préoccuper de la santé animale, et inversement.

La plupart des émergences actuelles ont lieu dans les zones intertropicales, où l’intrusion de l’être humain dans des écosystèmes complexes entraîne le passage de nouveaux virus de l’animal à l’humain. Néanmoins, le changement climatique, les échanges internationaux d’animaux, pourraient entraîner l’émergence ou la ré-émergence d’agents pathogènes zoonotiques en Europe et les pathogènes comme les virus de l’Influenza aviaire par exemple doivent être particulièrement surveillés. Ces émergences de maladies infectieuses notamment à partir de la faune sauvage ont remis sur le devant de la scène le concept « One Health », Une Seule Santé, selon lequel nous partageons avec les animaux la même planète, les mêmes agents pathogènes et maladies infectieuses.

Parce que nous travaillons à l’interface de la santé animale, de l’alimentation et de la santé environnementale, nous accordons une place majeure au continuum entre l’humain, l’animal et l’environnement qu’ils partagent. Il s’agit notamment d’étudier les interactions complexes entre les pathogènes, les organismes humains et animaux et leurs rôles dans le passage entre espèces. Les sciences doivent se parler. Cela implique de renforcer les échanges entre les spécialistes de la santé animale et de la médecine humaine. Les communautés scientifiques ont tout intérêt à mutualiser leurs connaissances sur les agents pathogènes qui constituent leurs préoccupations communes. »

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