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Le chiffre : entre 20 et 30 %

Le télétravail peut représenter de 20 à 30 % d’économies d’énergie… mais uniquement lorsqu’il s’accompagne de la fermeture d’un site sur plus de 48 heures. Cette évaluation est issue des premiers “enseignements à mi-parcours” de l’expérimentation sur le bilan énergétique du télétravail, menée par l’Ademe et l’IFPEB (institut français pour la performance du bâtiment). Ils ont été présentés le 3 avril 2023, lors d’une réunion organisée par la ministre Agnès Pannier-Runacher pour faire un “point d’étape sur le plan de sobriété énergétique”.  

Une centaine d’agents, répartis sur 10 sites, urbains et périurbains, ont participé à cette expérimentation. Leurs consommations ont été mesurées durant 5 mois. L’impact du télétravail sur dépend du volume des économies réalisées dans les transports et les bureaux (chauffage, ordinateurs, éclairage, etc.), ainsi que de “l’effet rebond” sur l’énergie utilisée par les télétravailleurs dans leurs logements et dans les transports.  

Premier constat : “sans fermeture de site, l’impact de l’absence d’une partie des travailleurs sur site est faible sur les consommations de gaz et d’électricité”. En revanche, “la fermeture de site sur une journée génère des économies d’énergie de 25 à 40 % à l’échelle du bâtiment”. Une fourchette qu’il faut donc revoir à la baisse lorsqu’on lui impute l’effet rebond de la consommation du télétravailleur.  

Au domicile, le surplus de consommation énergétique les jours télétravaillés serait “de très faible ampleur” – en moyenne 1,4 kWh par jour. Pour les transports, les économies sont 2 à 4 fois plus importantes en région qu’à Paris, les travailleurs utilisant davantage leur voiture individuelle en région, et sur des distances plus importantes. La suite de l’expérimentation doit permettre de consolider et d’affiner les résultats, notamment pour mieux quantifier cet effet rebond, en regardant de plus près les consommations dans les logements, ainsi que les “mobilités induites complémentaires” liées au télétravail.  

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