La décision du Conseil d’Etat ne tranche pas sur le fond du dossier. Et la suspension de l’interdiction n’est que provisoire en attendant un jugement définitif sur la légalité de l’arrêté. « L’Etat devra verser la somme totale de 13.000 euros aux treize sociétés requérantes. «Pour nous c’était une épine dans le pied, on était aux abois et ça remettait en cause toute la filière. L’horizon se dégage mais tout reste à faire», s’est réjoui Aurélien Delecroix, président du syndicat du chanvre, l’une des parties requérante. En novembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne avait ainsi jugé illégale l’interdiction en France du CBD, autorisée dans plusieurs autres pays européens, au nom du principe de libre circulation des marchandises. La justice européenne a estimé qu’il n’avait «aucun effet nocif sur la santé» et ne pouvait être considéré comme un stupéfiant, à la différence de sa molécule jumelle, le THC, que l’on peut trouver sur le marché noir et qui est dotée d’effets psychotropes. La Cour de cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, lui a emboîté le pas considérant en juin que tout CBD légalement produit dans l’UE pouvait être vendu en France » contextualise la chaine d’info.
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