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Les grands projets sont-ils inévitablement voués à l’échec ?

Chroniques d’experts

Novation

Le 07/04/2021

grands projets contre performance echec

© Getty Photographies


Temps important de lecture: 7 minutes

Budgets prévisionnels dépassés, délais avisés non tenus…: de grands noms projets connaissent fréquemment des à-coups remettant en question leur exploit. Faut-il y cf le signe d’un échec patent ou bien celui d’un réussite latent?

Opéra de Sydney, salles philharmoniques dans Paris et de Hambourg, musée des Réunions de Lyon, halte de Berlin-Schönefeld… Pas de grand projet n’est véritablement un élancé fleuve tranquille. Quand « le parabole est long du entreprise à la chose », comme le suggère Molière, il peut être aussi tortueux quand ces projets ne se trouvent être tout simplement pas délaissés, à l’image de ce controversé aéroport dans Notre-Dame-des-Landes. D’autres plus grands projets ont cependant survécu à l’abandon, mais au tarifs d’une vie concernant le moins agitée: un ensemble de chemins de parcourt, des bifurcations, un ensemble de réorientations ou un ensemble de sorties de piste – en le mot, des zigzags .

Ces praticiens du tranchée de projet ce savent bien: le monde des grands travaux est souvent corsée, entre retards, dépassements des coûts & retombées décevantes . Chaque se passe comme s’ils avaient un « comportement » singulier pouvant expliquer à eux performance ou à eux contre-performance, au fil du célérité. A l’heure site sur lequel, dans des pays tel que les Etats-Unis & le Canada, la réaction économique à la pandémie relatives au Covid-19 passe grace au lancement de plus agés projets, il arrange de revisiter l’affrontement entre les Cassandre, qui les pensent souvent comme voués à l’échec, & les Pollyanna, laquelle trouvent qu’ils ont la possibilté de malgré tout se trouver être de vrais le trafic qui vous manque.

Cassandre contre Pollyanna

Au sein de la fable des travaux, deux personnages dots sont présents. D’un côté, les Cassandre, sur-pessimistes, font une chronique d’une acceptat annoncée qu’ils redoutent, avec leur obliques connu pour le abattement. De l’autre, ces Pollyanna, sur-optimistes, promettent des dénouements contents malgré les malheur, avec leur obliques avéré pour l’espoir. Les premiers préfèrent concevoir à tout avant d’agir, supputer le retour au sein de investissement et planifier avec rigueur tout détail afin de amoindrir l’incertitude inhérente à tous les projets. Les seconds réprouvent la planification affinée , préfèrent concevoir relativement moins avant d’agir, embrassent l’incertitude et font appel dans l’intuition pour façonner point à pas ces projets.

La maire au sein de Rome, Virginia Raggi, est un bel exemple de Cassandre. Elle-même n’a pas tâtonné un instant à récuser catégoriquement d’appuyer une candidature de la ville pour les Jeux Olympiques 2024 (finalement attribués à Paris), en citant des dépassements substantiels de coût constatés par le démodé . De son côté, Willie Brown, l’ancien maire de San Francisco , serait dans n’en point douter un parfait Pollyanna. Face à un objectif de transport sur la commun affichant le dépassement de coût de plus de trois cent millions de dollars, il affirmait de 2013: « Quand les gens connaissaient ce coût réel à partir du départ, rien pas serait jamais homologué. L’idée est de se lancer . »

Manifestement, les Cassandre & les Pollyanna n’ont pas la même lecture du comportement un ensemble de grands projets, cela n’a pas oublié d’attirer l’attention un grand nombre de chercheurs depuis un ensemble de décennies. Deux « écoles » opposées en rendent appréciation: « la main occultée » («  hiding hand  ») et « l’ imprudence de planification » («  planning fallacy  »). L’école de la patoche cachée prend un parti des Pollyanna, qui pensent par rapport aux grands projets ont la possibilté de finalement « céder dans la réussite », tandis que l’école au sein de l’erreur de planification prend le recommencé des Cassandre, lequel considèrent que une grande majorité des grands projets « tombent dans l’échec » avant également de commencer.

Pour obtenir l’échec de gestion à la réussite de bonne intelligence

C’est en 1851 sommaire débute la maçonnerie du tunnel concernant le Hoosac, destiné dans relier les destinations de Boston & d’Albany, aux Etats-Unis. Le projet s’avère être un bizarrerie. Pris au piège dans la montagne, ces ingénieurs finissent via découvrir des moyens inattendus de livrer un tunnel, mais grace à un coût complet dix fois au dessus au budget. Grace au recul, on peut improviser que si les promoteurs du tunnel avaient connu à l’avance toutes les difficultés qu’ils allaient rencontrer, ils n’auraient très probablement jamais éprouvai la construction de tunnel . Ceci aurait été la perte immense, au sein de la mesure où il existe aujourd’hui considéré tel que l’un des plus remarquables exploits en matière d’ingénierie du XIXe centenère.

L’Américain Albert O. Hirschman , un économiste, sociologue et philosophe joué, adore ce genre de plus agés projets, où une créativité face aux inévitables obstacles et la sérendipité permettent d’éviter du peu le désastre attendu et de découvrir, en fin concernant le compte, un dénouement heureux. Des plans qui s’apparentent concernant le moment à des échecs proposent un gestion , toutefois deviennent, contre la totalité de attente, des réussites tactiques certain temps plus tard. Jouant ironiquement avec la patoche invisible d’Adam Smith , Albert O. Hirschman formalise le système de la main occultée («  hiding hand  ») dans son livre réservé aux projets financés par la Banque internationale .

Que nous apprend-il d’essentiel? Que les promoteurs et les psychanalystes des projets sauront tendance à sur la sous-estimer les délais, les coûts & les risques attendus, mais à sur la surestimer les retombées, ainsi que les heures de réussite. Au sein de certains cas, ils sous-estiment également à eux créativité face à l’imprévu, alors que, confrontés aux difficultés survenant en cours de objectif, ils redoublent d’effort et d’ingéniosité afin de « tomber au sein de la réussite ». De d’autres termes, la main cachée parait avantageusement dissimuler ces difficultés aux figurants du projet par une sorte d’« inculture providentielle » ou bien d’« erreur mère ».

L’erreur pour obtenir planification: deux obliques cognitifs en maman

Ces appels à démarrer, coûte que coûte, les grands projets pas sont pas de ce goût du psychologue et économiste Daniel Kahneman et du géographe économique Bent Flyvbjerg, qui désapprouvent vigoureusement la vision des rédempteurs de la main clandestine. Selon eux, divers projets, qui sont un ensemble de échecs tant en terme de gestion succinct de retombées, tel que l’ A380 d’Airbus , n’auraient jamais dû se présenter comme lancés. Certes, à elles promoteurs en disposent de, eux aussi, sous-estimé (volontairement ou non) les délais, ces coûts, les complications et les retombées, mais, contrairement à tous les Pollyanna, les Cassandre pensent que l’erreur majeure est proposent un surestimer la fraîcheur des acteurs en face des surprises désagréables.

D’où l’importance de se munir d’outils de occasion en termes touchant à retour sur confiscation, comme les débrouilles avantages/coûts, et de amoindrir l’incidence des obliques cognitifs, liés dans une distorsion systématique de la pensée raison, qui sont inhérents à cette prise de résolution. Le Royaume-Uni, entre autre, s’est doté d’ une politique pour « dé-biaiser » les études de marché relatives aux plus agés projets , au téléphone moyen de statistiques en ce qui concerne les résultats de travaux passés similaires. De l’absence de comme outils, le risque est grand d’un fiasco sur la totalité de la ligne, que Daniel Kahneman désigne via « erreur touchant à planification » («  planning fallacy  »).

Le principe au sein de l’erreur de planification, cette tendance dans promettre la Lune au départ et dans livrer des résultats considérablement en deçà un ensemble de attentes à l’arrivée, est la résultante de deux diagonaux cognitifs importants: un sur-optimisme ingénu ainsi la représentation stratégique erronée. Le premier diagonaux résulte du fait succinct, par excès compétente, les promoteurs sous-estiment naïvement les prix et croient qu’ils risquent moins sommaire quiconque de se tromper dans leurs études de marché . Le dernier biais est à vocation plus machiavélique puisqu’il consiste à présenter ces projets sous éventuellement plus attrayant qu’ils ne le se trouvent être en réalité, en toute relation de cause.

Le défi sociétal

La patoche cachée et l’erreur de planification ensoleillent sur le déroulement souvent imprévu , voire décousu, des grands plans. Si la patoche cachée prévaut grace à des contextes organisationnels site sur lequel la prise touchant à risque et la réponse à de problèmes se trouvent être mises en auparavant, l’erreur de planification prédomine lorsque ces promoteurs cherchent à conclure profit des dissymétries d’information et autres syncopes du marché et/ou de gouvernance. Les vifs débats sur la thématique de savoir quand les biais cognitifs l’emportent sur les fautes de planification, ou bien si compter à propos de la créativité est la meilleure chose pour les plus grands projets, traduisent l’importance uniquement ces interrogations revêtent pour les décideurs habiletés .

Certes, sous le règne sans partage relatives au l’erreur de planification, plusieurs grands travaux emblématiques de cet univers n’auraient point existé concrétisés, comme ce magnifique opéra au sein de Sydney, et point même la (re)découverte de l’Amérique via Christophe Colomb! Cependant avec la patoche cachée, peut-être l’heure est-elle venue au sein de tirer les leçons des déboires au sein de projets en cours, dans l’image de la maçonnerie de l’EPR de Flamanville laquelle, au lieu un ensemble de 3 milliards d’euros et des quelques ans et milieu planifiés à l’origine, va coûter au minimum quatre fois bien plus cher au contribuable français et s’étaler sur quinze période.

Lorsque de telles réalités sont dévoilées sur les communautés internet telles facebook , le risque majeur est qu’une défiance généralisée s’empare des citoyens vis-à-vis d’élites bureaucratiques perçues comme « incompétentes ». Un tel climat de défiance, fondé sur une sensation diffuse de utilisation systématique, pourrait constituer le terreau féconde de toutes les dérives complotistes. Voilà pourquoi, par-delà une lecture purement comportementale, la façon de présenter de grands noms projets et de réaliser preuve de transparence quant à leurs enjeux, leurs coûts & leurs retombées réelles, constitue un risque sociétal de 1ère importance.

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