Si elles venaient à se multiplier, ces sorties de l’agriculture biologique compromettraient l’objectif national d’atteindre 18 % de surfaces agricoles en bio en 2027 (contre 9,5 % fin 2020). Selon l’Agence bio, le taux de « déconversions » est quasi stable, à environ 4 %, soit « un peu plus de 2 200 exploitants qui ont quitté les rangs des 53 000 bios » »écrit La Dépêche.
En 2021, pour la première fois la consommation de bio a reculé. Par rapport à 2020, les ventes ont reculé de 3,1%. « La baisse est spectaculaire pour la farine (-18 %), le beurre (-12 %), le lait (-7 %) ou les œufs (-6 %). Les fruits et légumes frais bios sont aussi en « vrai décrochage », avec des volumes d’achats en baisse de 11 % sur un an, selon l’interprofession Interfel. 2020 a été atypique, avec des confinements pendant lesquels « les gens consommaient ce qu’il restait dans les rayons », dopant artificiellement le bio, mais avec 5,1 % de part de marché en 2021, « le bio stagne » constate Emily Mayer qui évoque un « frein prix indéniable » pour ces produits « en moyenne 50 % plus cher qu’en conventionnel » » appuie le quotidien.
Une tendance qui doit amener à réfléchir au juste prix des produits. Car outre les réflexions sur l’accès plus large aux produits bio, c’est l’impact environnemental et les prix très bas obtenus par la grande distribution sur les produits classiques qui causent un frein évident aux exploitations engagées. Car, et d’autant plus en période de crise, le prix est le facteur central.
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