C’est le choc sportif de l’été ! Entre les Jeux Olympiques et Paralympiques d’une part, et l’arrivée de Lionel Messi au PSG d’autre part, le monde du sport vient assurément de faire le grand écart. Ca y est, Lionel Messi a débuté à Paris dimanche soir. Et cela ne laisse personne indifférent. Y compris dans le monde de l’économie sociale et solidaire, toujours prompt à revendiquer l’égalité salariale et une juste répartition des richesses. Car même dans l’ESS, on peut aimer le football passionnément. Sans pour autant partager tout ce qu’il véhicule derrière lui.
L’international argentin, sextuple ballon d’or, auréolé d’une gloire mondiale, a rejoint Paris après 21 ans passés au FC Barcelone, club désormais trop endetté pour arriver à le retenir. Il faut dire qu’à elles seules, ses quatre dernières saisons à Barcelone ont enrichi Lionel Messi de 555 millions d’euros, nous apprend le journal El Mundo. Sa fortune personnelle a dépassé le milliard de dollars, rarissime pour un sportif, ajoute le magazine Forbes. Pas étonnant que les Catalans soient partagés entre leur amour pour « La Pulga » et leur exaspération devant sa rémunération.
A présent accueilli au PSG, club parisien propriété du Qatar depuis 2011, Lionel Messi va gagner 41 millions d’euros nets par an, révèle le journal Le Parisien. Un chiffre qui donne le tournis. Pour mieux prendre sa mesure, divisons-le. Cela représente 3,5 millions d’euros par mois : Messi peut donc s’acheter 3 grands appartements parisiens tous les mois ! Cela représente aussi 110.000 euros par jour : Messi gagne donc en une seule journée quatre fois plus que moi en une année entière. Enfin, surtout, le salaire de Messi est 2.800 fois plus élevé que celui des deux millions de Français payés au Smic. Comment donc un homme, un seul homme, peut-il valoir tellement plus – ou tellement mieux – que deux millions d’autres ? Voilà qui me heurte.
Sous couvert de la magie du football, de spectacle grandiose, de réelle ferveur populaire et de prétendue rémunération « juste » au regard des recettes de droits sportifs et de produits dérivés à venir, le monde football fait une fois de plus, une fois de trop, preuve de démesure, d’inéquité, d’injustice, d’irresponsabilité au regard des enjeux sociétaux actuels. Hélas, l’argent rend aveugle.
Combien gagnent les plus bas revenus au sein du PSG ? Dans l’économie sociale et solidaire, l’écart entre les plus hauts et les plus bas revenus est volontairement limité de 1 à 10 par souci de justice sociale et de respect d’autrui. Combien le pétrole et le gaz pèsent-ils dans les recettes du Qatar ? Dans l’économie sociale et solidaire, l’origine des financements relève de l’éthique et aucun projet ne s’y construit sur les énergies fossiles. Combien de clubs amateurs, sur les 170.000 clubs français, sont au bord de l’asphyxie après avoir perdu durant la pandémie leurs sponsors, leurs tournois ou leurs fêtes d’inter-saison ? Dans l’économie sociale et solidaire, les acteurs importants prennent soin de leur écosystème.
Premier mouvement associatif en France avec ses 17 millions de licenciés et ses 317.000 associations sportives, le mouvement sportif compte assurément dans l’économie sociale et solidaire et porte bien des valeurs communes. « Le sport est un exceptionnel moyen d’éducation,un facteur d’épanouissement précieux, de santé, de promotion humaine et sociale », disait l’alpiniste français Maurice Herzog. Quand le sport est collectif, il transcende les prétentions individuelles. Quand il devient olympique, il permet aux nations de s’affronter sans plus se faire la guerre. Et quand il est paralympique, il prouve que le sport inclusif est une réalité !
Au fait, saviez-vous que nous avions déjà remporté 28 médailles françaises, dont 4 en or aux Jeux paralympiques de Tokyo qui se terminent le 5 septembre prochain ? Pendant ce temps-là, le PSG gagnait 2-0 à Reims dimanche soir.
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Lionel Messi au PSG : le choc sportif
L’international argentin, sextuple ballon d’or, auréolé d’une gloire mondiale, a rejoint Paris après 21 ans passés au FC Barcelone, club désormais trop endetté pour arriver à le retenir. Il faut dire qu’à elles seules, ses quatre dernières saisons à Barcelone ont enrichi Lionel Messi de 555 millions d’euros, nous apprend le journal El Mundo. Sa fortune personnelle a dépassé le milliard de dollars, rarissime pour un sportif, ajoute le magazine Forbes. Pas étonnant que les Catalans soient partagés entre leur amour pour « La Pulga » et leur exaspération devant sa rémunération.
A présent accueilli au PSG, club parisien propriété du Qatar depuis 2011, Lionel Messi va gagner 41 millions d’euros nets par an, révèle le journal Le Parisien. Un chiffre qui donne le tournis. Pour mieux prendre sa mesure, divisons-le. Cela représente 3,5 millions d’euros par mois : Messi peut donc s’acheter 3 grands appartements parisiens tous les mois ! Cela représente aussi 110.000 euros par jour : Messi gagne donc en une seule journée quatre fois plus que moi en une année entière. Enfin, surtout, le salaire de Messi est 2.800 fois plus élevé que celui des deux millions de Français payés au Smic. Comment donc un homme, un seul homme, peut-il valoir tellement plus – ou tellement mieux – que deux millions d’autres ? Voilà qui me heurte.
Sous couvert de la magie du football, de spectacle grandiose, de réelle ferveur populaire et de prétendue rémunération « juste » au regard des recettes de droits sportifs et de produits dérivés à venir, le monde football fait une fois de plus, une fois de trop, preuve de démesure, d’inéquité, d’injustice, d’irresponsabilité au regard des enjeux sociétaux actuels. Hélas, l’argent rend aveugle.
Combien gagnent les plus bas revenus au sein du PSG ? Dans l’économie sociale et solidaire, l’écart entre les plus hauts et les plus bas revenus est volontairement limité de 1 à 10 par souci de justice sociale et de respect d’autrui. Combien le pétrole et le gaz pèsent-ils dans les recettes du Qatar ? Dans l’économie sociale et solidaire, l’origine des financements relève de l’éthique et aucun projet ne s’y construit sur les énergies fossiles. Combien de clubs amateurs, sur les 170.000 clubs français, sont au bord de l’asphyxie après avoir perdu durant la pandémie leurs sponsors, leurs tournois ou leurs fêtes d’inter-saison ? Dans l’économie sociale et solidaire, les acteurs importants prennent soin de leur écosystème.
Premier mouvement associatif en France avec ses 17 millions de licenciés et ses 317.000 associations sportives, le mouvement sportif compte assurément dans l’économie sociale et solidaire et porte bien des valeurs communes. « Le sport est un exceptionnel moyen d’éducation,un facteur d’épanouissement précieux, de santé, de promotion humaine et sociale », disait l’alpiniste français Maurice Herzog. Quand le sport est collectif, il transcende les prétentions individuelles. Quand il devient olympique, il permet aux nations de s’affronter sans plus se faire la guerre. Et quand il est paralympique, il prouve que le sport inclusif est une réalité !
Au fait, saviez-vous que nous avions déjà remporté 28 médailles françaises, dont 4 en or aux Jeux paralympiques de Tokyo qui se terminent le 5 septembre prochain ? Pendant ce temps-là, le PSG gagnait 2-0 à Reims dimanche soir.
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