À Montreuil, les riverains de l’ancienne usine Snem, qui effectuait des « traitements de surface » pour l’industrie aéronautique, s’inquiètent. La démolition des bâtiments a commencé, sans précaution particulière : c’est dans un second temps, après des
« investigations », que doit commencer la dépollution du sol.
Le terrain, acheté par l’Office public de l’habitat montreuillois, doit ensuite accueillir des logements.
Lors d’une réunion d’information, un représentant des riverains de l’ancienne usine Wipelec, à Romainville, a rappelé que « c’est dès la phase de démolition que les taux de pollution ont été multipliés par plus de 100 chez les riverains (notamment par les gaz de sols) », indique dans un message Nicolas Barot, membre du collectif de riverains de l’ancienne Snem.
La municipalité de Montreuil assure que le fait qu’un opérateur public assure les opérations (contrairement à Romainville où il s’agit d’un fond d’investissement) est une garantie pour les habitants.
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