L’une des particularités de cette pollution explique cette présence très diffuse. Les plastiques, au fur et à mesure qu’ils se dégradent dans l’eau deviennent de plus en plus petit, jusqu’à d’infimes particules invisibles à l’œil nu. « De sorte que, même si plus aucun plastique n’arrivait dans l’océan, le nombre des microplastiques devrait y doubler d’ici à 2050. Or, selon les estimations citées par le WWF, la production de plastique dans le monde devrait doubler d’ici à 2040. Les représentants de l’industrie estiment toutefois probable que la production ralentisse et permette d’éviter ce doublement. Mais pour Eirik Lindebjerg, responsable du dossier plastique au WWF, « nous atteignons un point de saturation pour les écosystèmes marins qui fait peser une menace non seulement sur des espèces données mais affecte tout l’écosystème ». Au-delà des photos emblématiques de phoques ou de tortues se débattant avec des sacs plastique ou des débris de filets de pêche, c’est toute la chaîne alimentaire qui est affectée. Une étude de 2021 a ainsi répertorié 386 espèces de poissons ayant ingéré du plastique sur 555 testées » continue le quotidien.
Pour l’ONG le sujet est suffisamment grave et urgent pour nécessiter la rédaction puis la signature d’un traité international sur le plastique. Une idée qui sera abordée à Nairobi à la fin du mois pour une réunion des Nations Unies sur l’environnement.
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