Cette dernière étude souligne la progression du phénomène notamment parce que cette fois les consultations depuis ordinateurs, téléphones et tablettes ont été pris en compte. Ainsi, le rapport affirme qu’il y a 600 000 mineurs de plus concernés qu’en 2017. « Pour l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), chargée par la loi de protéger les mineurs face à ces images, «on est vraiment sur une consultation de masse des sites pornographiques par les mineurs, (…) qui se fait essentiellement sur les smartphones, c’est-à-dire hors du regard parental». «Ces mineurs sont encore plus jeunes que ce qu’on pensait. On a 51% des garçons de 12-13 ans qui regardent des sites pornographiques chaque mois, et quand même 21% des garçons de 10-11 ans», alerte auprès de l’AFP Laurence Pécaut-Rivolier, présidente du groupe de travail de l’Arcom sur la protection des publics. La fréquentation des adolescentes est très inférieure : non représentative jusqu’à 11 ans, 31% à 12-13 ans et cette proportion diminue jusqu’à la majorité, tandis qu’elle augmente chez les garçons, note l’étude », explique le quotidien.
Face aux faiblesses des contrôles d’âge, la justice a été saisie et une décision du tribunal judiciaire de Paris est attendue début juillet.
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