L’exécutif défend ce projet de fusion en affirmant que la montée en puissance du secteur doit s’accompagner d’un fonctionnement plus fluide des instances de contrôle. « Devant l’Opecst, l’historien du nucléaire Michaël Mangeon a décrit cette réforme comme « une rupture majeure » au regard de la longue évolution du système. Il y a cinquante ans, en 1973, c’est à l’occasion du lancement du plan Messmer qu’est créé un premier service de l’Etat chargé du contrôle de la sûreté. En 2002, l’ancêtre de l’IRSN, qui est alors intégré au sein du CEA, en est « sorti » pour créer l’établissement public en charge de l’expertise et de la recherche. En 2006, la création de l’ASN, autorité administrative indépendante, est annoncée par Jacques Chirac en même temps que le lancement du chantier de l’EPR de Flamanville (Manche) » poursuit le quotidien français.
Alors que le secteur s’interroge sur l’opportunité de changer le mode de contrôle de la sureté nucléaire, l’opposition politique relève avec justesse qu’aucun rapport ou étude n’a souligné de dysfonctionnements dans le modèle actuel. A l’inverse même, rappelle Le Monde, la Cour des comptes a publié un rapport en 2014 qui soulignaient les difficultés administratives avant d’anticiper : « les gains en efficience seraient probables mais dans des proportions limitées ».
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