Alors que seuls les motifs juridiques et médicaux ont été mis en avant par le magistrat, difficile de ne pas remarquer la forte communication qui a accompagné cette décision alors que des actes de violences ont lieu depuis plus de deux semaines en Corse. Manifestations et émeutes qui ont rouvert le dossier de l’autonomie de l’île : « Yvan Colonna avait été très grièvement blessé par un autre détenu qui s’était acharné sur lui à la prison d’Arles le 2 mars. Il se trouve toujours dans le coma depuis, dans un hôpital à Marseille. Son agresseur Franck Elong Abé, qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans d’emprisonnement pour «association de malfaiteurs terroriste», est mis en examen pour tentative d’assassinat terroriste depuis le 6 mars. Définitivement condamné depuis 2012 à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Erignac en 1998, Yvan Colonna est libérable en droit depuis 2021. Le gouvernement avait annoncé le 8 mars qu’Yvan Colonna n’était plus considéré comme «détenu particulièrement signalé». «Cette décision se fonde sur la particulière gravité de la situation de santé de d’Yvan Colonna», avait alors fait valoir Matignon. »
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